Passage en Bio : pérenniser la conversion de son exploitation

Le marché et les politiques publiques incitent les exploitants à se convertir à l’agriculture biologique.
Passage en bio

Publié le 26/01/2021

Il s’agit là d’une réelle opportunité pour valoriser sa production. Toutefois, afin que cette transition soit une pleine réussite, attention à bien étudier le projet de conversion dans sa globalité. Quels sont les points de vigilance ?

Repenser le système de production

Pour mener à bien la conversion de son exploitation à l’agriculture biologique, il convient d’avoir une vue globale qui passe nécessairement par l’examen précis de chaque poste (cheptel(s), temps de travaux, investissements en cours, surfaces agricoles, main d’œuvre…)

L’impact de la période de conversion

Conversion en simultanée, ou non, des terres et du cheptel ? Quelle stratégie sera la meilleure pour votre exploitation ? Selon la stratégie retenue, l’impact sur la consommation des stocks de fourrage ou bien sur la gestion de la ration alimentaire sera différent. Il convient également de prendre en compte des délais allongés de commercialisation de la production.

Prévoir son besoin en trésorerie

La conversion vers le bio peut engendrer une baisse de la production ainsi que des coûts supplémentaires. En outre, les prix de votre production pendant la période de conversion sont ceux de l’agriculture conventionnelle. Pour toutes ces raisons, il convient de s’assurer en amont de la solidité de sa trésorerie.

Bénéficier de subventions et du dispositif « Pass Bio »

Enfin, il faut examiner l’ensemble des subventions et des aides qui permettent aux exploitants de réussir leur transition vers le bio. A titre d’exemple, en région Bretagne, le dispositif « Pass Bio », grâce à l’étude stratégique du système de l’exploitation, est sans doute une opportunité à saisir.

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Rédigé par AgriPME