CHOISIR SA GARANTIE BANCAIRE
Pas de prêt bancaire sans garantie…
Dès lors, faut-il opter pour l’hypothèque ou la caution ? Zoom sur les deux dispositifs.
La garantie exigée par l’établissement bancaire lors d’un prêt peut prendre deux formes. Il existe d’une part l’acte authentique réalisé par le notaire, appelé garantie réelle. Elle correspond à l’hypothèque. Et d’autre part, l’acte sous seing privé que l’on qualifie de garantie personnelle ou caution. La garantie hypothécaire est forcément établie par un notaire. Elle fait l’objet d’une publication au service de la publicité foncière. En général, l’inscription hypothécaire dure aussi longtemps que le prêt lui-même plus un an. Elle ne peut cependant pas dépasser 50 ans. À l’issue de cette durée, elle disparaît d’elle-même sans frais ni formalités. Si l’emprunteur souhaite vendre son bien immobilier avant la fin du prêt, il devra obtenir la main levée de son inscription hypothécaire.
Caution plus chère
Le coût de la caution est en général plus élevé que celui de la simple garantie hypothécaire. Toutefois, ces frais peuvent être récupérables en fin de prêt. Si l’emprunteur rencontre des difficultés à honorer sa dette, l’organisme de caution remboursera le prêteur et cherchera des solutions amiables avec lui comme le rééchelonnement. Si besoin, il pourra recourir à une inscription d’hypothèque sur le bien aux frais de l’emprunteur. Par ailleurs, il est bon à savoir que les emprunts garantis souffrent d’un délai de traitement plus long pour laisser le temps à l’organisme de caution d’instruire le dossier.
La caution et l’hypothèque ont chacune des avantages et des inconvénients. Avant de s’engager pour l’une de ces garanties, une analyse personnalisée s’impose.