De l’intérêt de réaliser son Plan Prévisionnel de Fumure

Le plan prévisionnel de fumure doit être réalisé tous les ans à l’automne pour la campagne à venir.
plan prévisionnel de fumure

Publié le 18/02/2021

Chaque année, la réalisation d’un Plan Prévisionnel de Fumure (PPF) pour toutes les parcelles situées en zone vulnérable est imposée par la Directives Nitrate. Ce document peut s’avérer être un véritable outil de pilotage de la fertilisation.

Plan Prévisionnel de Fumure: de quoi parle t-on?

Établi au début de chaque campagne en confrontant les besoins de la culture avec la disponibilité en azote du sol, le PPF permet de prévoir les besoins en NPK sur chaque parcelle. C’est un outil de pilotage de la fertilisation permettant d’éviter toute carence ou excès azoté.

Plan Prévisionnel de Fumure: quel est le principe de calcul?

Pour déterminer la dose d’azote prévisionnelle, il est obligatoire de se référer à l’arrêté régional du GREN (Groupe Régional d’Experts Nitrates) qui encadre les méthodes de calcul. Suivant les cultures, la dose d’azote à apporter sera basée sur la méthode du bilan ou sur une dose plafond.

Plan Prévisionnel de Fumure: pour quelles utilités?

Au-delà de l’aspect réglementaire, le PPF est un véritable outil pour respecter l’équilibre de la fertilisation et maîtriser les intrants azotés. En effet, il permet d’ajuster précisément les apports d’azote, sous forme organique et minérale, en fonction des fournitures du sol et des besoins de la plante et ainsi optimiser le rendement et la qualité des cultures. Le PPF est à la fois un outil de raisonnement agronomique mais également un outil économique.

La réalisation d’un Plan prévisionnel de fumure (PPF) est obligatoire et doit se faire avant les premiers épandages.

Le 31 mars, chaque exploitant devra avoir finalisé son Plan prévisionnel de fumure (PPF) pour chaque ilot cultural exploité en zone vulnérable, qu’il reçoive ou non des fertilisants azotés. Le Plan prévisionnel de fumure (PPF) est un outil de raisonnement agronomique et économique pour l’agriculteur. Il permet de planifier sa fertilisation pour chaque parcelle, d’ajuster les apports d’engrais minéraux au strict nécessaire, de contrôler le respect des bonnes pratiques agronomiques et le ratio des 170 kgN organiques/ha SAU.

Cohérence avec le dossier IC

L’assolement prévisionnel, les cultures intermédiaires, les effluents d’élevage font partie des éléments de base nécessaires à l’établissement du Plan prévisionnel de fumure (PPF). Pour les élevages concernés, le PPF doit se faire en cohérence avec le dossier Installations classées (cohérence des effectifs, importations de déjections de tiers et les surfaces épandables issues du plan d’épandage).

Fertilisation équilibrée

Avant de répartir ses effluents et ses engrais minéraux sur l’exploitation, il est nécessaire d’établir, pour chaque parcelle, le calcul de la dose d’azote nécessaire à la culture selon quatre méthodes prévues : la méthode du bilan, à savoir « besoins de la culture – fournitures du sol », dose plafond, dose pivot et méthode prairie.

La méthode du bilan nécessite de connaitre par champ : l’objectif de rendement (moyenne des trois meilleurs rendements sur les cinq dernières années), les reliquats en sortie hiver (mesurés par analyse ou proposés par le réseau de suivi régional), la minéralisation du sol, l’effet du précédent…

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Rédigé par COGEDIS