Employeurs et salariés : tout savoir sur la journée de solidarité

Publié le 04/05/2021

Quelles sont vos obligations liées à cette journée ? cogedis décrypte

Quelles sont les obligations des employeurs et celles des salariés ?

• Côté employeurs : la cotisation patronale « contribution solidarité autonomie » de 0,3% est instaurée.
• Côté salariés : sans rémunération supplémentaire, les salariés doivent travailler une journée de plus dans l’année.

Quand a lieu la journée de solidarité ?

Contrairement aux idées reçues, la journée supplémentaire de travail n’a pas obligatoirement lieu le lundi de Pentecôte (qui avait été le jour initialement retenu par la loi). La journée de solidarité peut avoir lieu à tout moment dans l’année, notamment lors d’un jour férié, à l’exception du 1er mai.

A noter : il est possible d’envisager une journée de RTT ou bien le fractionnement de la journée en heures.

Vigilance : sauf dérogation, le salarié mineur ne peut pas travailler un jour férié.

Qui fixe les modalités de la journée de solidarité ?

En priorité, ces modalités sont fixées par un accord d’entreprise ou d’établissement, voire un accord de branche. A défaut, c’est l’employeur qui détermine les modalités de la journée de solidarité.

A noter : la journée s’impose au salarié et toute absence injustifié peut entrainer une retenue sur salaire.

Quelle est la durée de la journée de solidarité ?

7 heures pour un salarié qui travaille à temps complet.

A noter : la durée de la journée de solidarité est à proratiser pour un temps partiel.

Qu’en est-il des heures supplémentaires effectuées cette journée là ou encore du déroulement de la journée de solidarité pour les salariés qui ont plusieurs employeurs ? Pour bénéficier d’un accompagnement complet et rapide, n’hésitez pas à faire appel aux équipes d’experts de Cogedis.

Rédigé par COGEDIS